Observer et non plus écouter

Un article récent consacré à Bertrand Barré, président et cofondateur du Groupe Zebra, sur #VisionMarketing , souligne l’intérêt de l’observation dans le cadre d’une démarche d’innovation.

Bertrand Barré : « Le responsable innovation doit être un bon entrepreneur »

Intervenant le 1er décembre 2011 à la Journée Nationale du Marketing de l’ADETEM il insistait déjà, à l’époque, sur l’intérêt de décloisonner les frontières dans l’entreprise pour innover.

L’Association pour le Management de l’Innovation parle d’organiser l’adaptation, c’est-à-dire assurer la cohérence entre exploitation et adaptation pour mieux innover.

Cette démarche met en évidence les domaines de responsabilités « justes nécessaires » permettant de rechercher de nouvelles offres, adaptées en permanence au marché, et d’industrialiser des nouvelles solutions.

Afin de décloisonner les métiers et de favoriser la mise en commun des compétences, elle préconise une coordination de la réflexion stratégique puis des projets stratégiques.

L’enjeu est donc bien de s’assurer que l’organisation de l’entreprise sera capable d’assurer la veille, de mettre en évidence des observations pertinentes et de générer des idées nouvelles. L’entreprise doit vérifier, à court terme, qu’elle dispose des ressources pour mener les projets stratégiques mais surtout, à moyen terme, prévoir les ressources qui généreront les idées nouvelles.

Une structure privilégiant le résultat et la performance, avec des experts regroupés, non plus par compétences, mais en fonction de leur mission, favorise le décloisonnement des compétences. En donnant au marketing stratégique le rôle d’animateur de l’adaptation, intervenant transversalement dans toutes les étapes de la conception, elle se tourne vers l’animation de ressources lui permettant d’innover et d’atteindre ses objectifs de performance.

Mais nous parlerons plus précisément de la fonction d’animateur de l’adaptation dans un prochain article…